lundi 24 novembre 2014

Toujours plus

Vous connaissez la théorie du toujours plus? 
Laissez moi vous expliquer, Léonard, un super copain en est l'illustration parfaite. 
Léonard a une conscience, Léonard est curieux. Alors Léonard il y a quelques années s'est rendu compte de la monstruosité de l'élevage et de l'abattage des animaux, alors Léonard est devenu végétarien. 
Léonard tout fier de lui a dû malgré tout affronter les préjugés, la non praticité de son choix... Ouai sortir au fastfood avec les copains a parfois été compliqué, en plus se justifier tout le temps était assez fatiguant. Mais bon Léonard était convaincu.
 
Sauf qu'ensuite Léonard s'est encore un peu plus renseigné et a énormément culpabilisé quand il a appris tout ce qui se cachait derrière l'industrie du lait, et la dangerosité de ce produit pour l'organisme, a haute dose du moins, et à petite dose de sa simple inutilité. Sans parlé des petits poussins broyés à la naissance...
Bref Léonard un peu lassé de devoir faire des efforts a tout de même décidé de devenir végétalien et même vegan, toujours en suivant la même logique. Car culpabiliser était épuisant, puis la bouffe vegan ça reste très bon, alors ça va. 

Léonard finissait même par manger uniquement bio ! Sauf qu'ensuite on lui a dit que Bjorg, Tartex et Bonneterre étaient des marques détenues par des grands méchants, mais Léonard aimaient vraiment ses marques. Lénonard a vu son choix, ses possibilités se réduire de plus en plus. Il a encore fallu repenser ses achats. 

Avoir une conscience c'est compliqué. 
Nullement besoin de se dire "ah bah changeons rien, sinon on ne fait plus rien" Il faut juste savoir que quand on a une conscience ou qu'on décide de ne pas la refouler. Les choses sont moins simples.  



2 commentaires:

  1. J'appelle ça le paradoxe de la tasse de thé (plein à ras bord sinon c'est pas drôle). Certains (beaucoup) choisissent de tout foutre par terre pour être sûr de bien foirer, Léonard a juste choisi de faire l'effort d'en perdre le moins possible.

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  2. Alors ça, c'est une belle métaphore, j'adhère complètement Nico !

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